Togo/ OADEL: Trois (03) bonnes raisons de consommer local

‘’Consommer local’’, c’est un concept qui fait de plus en plus d’adeptes depuis quelques années. Un consommateur local se fera appeler alors LOCAVORE. Un Locavore, c’est quelqu’un qui n’achète que des produits de saison, et qui achète ses produits de consommation courante (fruits, légumes, beurre, lait, fromage, viande etc.) chez les petits producteurs près de chez lui plutôt qu’au supermarché. Sur le papier, ça a l’air chouette : on fait fonctionner l’économie locale, on va à la rencontre des agriculteurs, on joue la carte de la proximité) à fond. Les avantages ou les bienfaits en sont donc énormes :

Sur le plan économique, consommer local soutient considérablement l’agriculture nationale. Consommer local revient à aller chercher sa viande, ses fruits, ses légumes chez le petit fermier du coin. Apparemment, rien de bien extraordinaire… mais en réalité, ça booste l’économie et la vitalité locale ! non seulement les petits cultivateurs locaux sont mieux rémunérés, mais ça les encourage à grandir leur production, voire à créer des emplois. En plus ça crée un dynamisme local fort, un lien s’établit entre producteurs ruraux et consommateurs citadins…Bref, tout le monde y gagne ! en ces temps de crise par exemple, toutes les grandes enseignes se battent pour nous convaincre qu’elles proposent les fruits et légumes au prix le plus bas. On ne voudrait pas jouer les trouble-fête, mais le meilleur moyen de payer ses fruits et légumes au meilleurs prix, c’est de consommer local ! En effet, quand on achète local, on achète des produits de saison, qui viennent juste d’être récoltés à quelques kilomètres maximum, et vendus tels quels. Leur prix n’est donc pas impacté ni par des frais de transport, de packaging, ou autre. C’est notre compte en banque qui va donc être content. ‘’Consommer Local, c’est soutenir durablement l’économie du Togo’’ OADEL.

Pour notre santé, en mangeant local, on privilégie des aliments qui sont au maximum de leur qualité nutritionnelle. Normal : ils ont été cultivés sur des sols riches, denses, ont été récoltés à maturité, et un laps de temps très court s’écoule entre la récolte et la vente. Quand on achète des fruits et des légumes locaux, ils sont non seulement frais mais encore pleins de vitamines, de nutriments essentiels…Bref, ils sont plus nutritifs, et apportent à notre organisme tous leurs bienfaits. Plutôt pas mal non ? Quand on achète des produits issus de l’agriculture locale et cultivés de manière biologique, on peut avoir la certitude qu’on n’y décèlera aucune trace de pesticides, de résidus d’antibiotiques. Un fruit issu de l’agriculture locale, on peut le laver et le manger sans se faire aucun souci ! Et on s’assure également que ceux qui ont cultivé ces produits l’ont fait sans jamais être exposés aux pesticides non plus. Encore une fois, c’est du gagnant gagnant.

En consommant local, on ne soigne pas que notre santé, on préserve aussi l’écosystème. Quand on consomme local et bio, on fait un geste pour la planète et pour l’environnement. Et oui : L’agriculture biologique se base sur une culture qui préserve et respecte la terre qu’elle cultive. Elle protège donc la terre, l’air, le sol, les cours d’eau… ce qui est indispensable pour préserver l’écosystème, et continuer à voir s’épanouir à proximité de ces fermes des oiseaux, des insectes, des micro-organismes, des mammifères… Quand on achète des produits qui sont cultivés pas loin de chez nous, il n’y a pas que leur acheminement qui engendre de la pollution. Un produit qui vient de loin, il faut le réfrigérer pendant son transport pour qu’il ne pourrisse pas, lui ajouter des additifs pour une meilleure conservation ; mais il faut l’emballer, voire le suremballer. Tout ça demande une d’dépense d’énergie colossale…qui n’a évidemment pas lieu d’être quand on achète une barquette de fraises fraiches directement auprès du cultivateur du coin !

Consommer local ne doit pas être un simple slogan. Il doit se traduire en un changement de paradigme en un patriotisme économique, en un comportement pour chaque togolais.

OADEL Togo, Octobre 2021.