L’Organisation pour l’alimentation et le développement local (OADEL) en collaboration avec l’ INFPP (institut national de formation et de perfectionnement professionnel) ont organisé une table ronde sur les « Défis et perspectives dans la consommation du pain local au Togo » a lancé le débat mercredi dans le cadre du Festival la Marmite (FESMA).
Le pain est une denrée très consommée par les populations mais la principale matière première entrant dans sa fabrication, c’est –à-dire le blé, devient de plus en plus rare et cher. Une situation justifiée par les récentes crises mondiales.
Des choix alternatifs s’offrent aux producteurs. Les farines panifiables de soja, sorgho, maïs, manioc etc. sont des substituants parfaits utilisés aujourd’hui avec succès par les boulangers et boulangères dans la panification du pain.
Les parties prenantes s’accordent sur le fait que le pain local est une meilleure solution pour sortir de la dépendance du blé. A ce propos, des efforts ont été faits.
L’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) de son côté s’investit pleinement dans l’accompagnement sur l’aspect qualité de la fabrication du pain local. Les consommateurs n’ont rien à craindre !
« Nous avons appris aux boulangers lors des différentes formations, les bonnes pratiques d’hygiènes de fabrication du pain et réaliser des expériences sur les taux d’incorporation de farines locales dans la panification du pain », ajoute l’ingénieur agroalimentaire.
Aujourd’hui, eu égard du travail qui est fait par l’ONG OADEL et les institutions étatiques, les boulangers et boulangères ont adhéré à l’incorporation de la farine locale dans la panification du pain.
Le produit est donc disponible mais le grand public consommateur n’a pas encore pleinement adopté la consommation du pain local.
La matière première est disponible pour faire le pain local, la compétence aussi. Le pain local reste une alternative saine et durable.